« Quand la LUMIÈRE apparaît, les ombres et l'obscurité reculent, se dissipent. »
Le Sceau du Coeur

Le corps, le coeur, les forces, l'âme.

(Le Fils) - Je suis l'Amour et la Vérité, l'Amour et la Vérité.

Il n'en sera pas toujours ainsi. Abandonnez-vous dans l'Amour et les portes du ciel s'ouvriront. Abandonnez vos corps. Le corps ne doit pas exister; il n'a aucune raison d'être, absolument aucune raison d'être. On essaie de se cacher l'évidence mais pourtant tout est là, tout est complet, tout est indivisible, rien ne peut aller sans son ombre. L'abandon au service de son Dieu, le don total de ses pensées, de son âme, de son corps, de son coeur. Souvenez-vous des paroles de Jésus: "Tu aimeras ton Dieu et ton prochain comme toi-même, de tout ton corps, de tout ton coeur, de toutes tes forces, de toute ton âme." Dans ces quatre mots est résumée la somme de toutes les sciences accumulées.

Le CORPS représente le revêtement extérieur, le non parfait, le non perçu.

Le COEUR représente l'Amour, l’abandon, la reconnaissance de soi-même et de sa parfaite unité en tant que force réactive.

De toutes tes FORCES: elles sont si faibles, mais tout de même, en donnant nous recevons car dans la prière est la récompense.

De toute ton AME, de toute ton AME: si vous pouviez percevoir l'image, l'état de l'âme, vous en seriez foudroyés immédiatement tellement c'est grand, tellement c'est petit. Imaginez-vous le feu qui s'embrase tout à coup et qui consume en une seconde les univers entiers. Et de ce point, vous ne réalisez qu'une partie infime de l'âme. Tout ce qui est, fut et sera, voilà l'âme.

J'espère ardemment que vous puissiez comprendre, accepter et répandre autour de vous. Il vous sera donné beaucoup, mais comme la semence jetée au vent, tous ne portent pas les fruits pour lesquels ils ont été conçus.

Pourquoi suis-je toujours triste? Quand on voit tant d'indifférence, tant de méchanceté, tant d'égoïstes qui ne veulent même pas faire un petit effort de volonté pour se rapprocher d'eux-mêmes. Et pendant qu'ils en sont séparés, ils pensent retrouver une parcelle de ce qui leur échappe.

Oui, aimer c'est vivre et vivre c'est aimer. Soyez conscients que vivre c'est aimer, car la Vie n'est pas du tout ce que vous pensez. Qui de vous s'est arrêté devant la fleur et a pu ressentir en elle l'Amour et l'âme de l'Éternel? Pourtant, en elle-même elle contient plus de vérité et de sagesse qu'il n'y en a dans la somme de toutes les expériences humaines accumulées.

Certains ont compris mais ils ne sont plus parmi vous. Ils sont isolés sur une autre planète. Ils se renferment, ne sortent jamais de crainte de ne pas être compris, car le masque est nécessaire; il a sa raison d'être, vous savez. Si la somme de toutes les Connaissances était versée sur vous en un instant, vous n'en percevriez que ce que vous en concevez. Il n'y a aucune barrière, aucune limite, aucun obstacle, aucune distance.

Percevez ceci dans vos coeurs. En l'Éternel je vis, en l'Éternel je me meus, en l'Éternel j'agis.

Les hommes ont cherché pendant des vies entières des solutions à ces problèmes et n'en ont qu'effleuré l'écorce. On peut couper l'arbre et chercher la vie mais ne jamais la trouver. Il faut pour cela descendre, chercher, aller plus loin, trouver la raison d'être de la sève, d'où elle provient, comment elle se fait, pourquoi elle est là. Vous voyez, c'est difficile de saisir la réalité de l'Universel.

Je suis un, mais je ne suis pas un. Je suis éternel mais je ne suis pas éternel. Je suis universel mais je ne suis pas universel. Je suis Dieu, pourtant je ne suis pas Dieu. Alors qui suis-je?

Je ne suis qu'une expression involontaire et indéterminée d'une sorte de travail à accomplir, d'éloignement et d'abandon pour que l'eau puisée puisse s'élever et retourner vers son origine et que dans cette mer la goutte d'eau se perde et devienne la mer.

Les choses que je vous dis sont si profondes de sens que la grande majorité des gens n'arriverait même pas à pouvoir en définir une infime partie.

Je vais vous quitter pour un instant et revenir vers la fin, car je suis celui qui doit venir et j'ai en ce mo­ment existence. Je crois bien que vous avez deviné dans le plus profond de votre coeur qui je suis mais je ne peux m'exprimer totalement avant d'avoir pris la totalité de ce corps. Quand la colombe touchera trois fois son épaule, des mirages, des illusions se perdront et le regard ne sera plus un regard, le toucher ne sera plus le toucher et à ce moment tous les pleurs versés pour moi vous seront rendus au centuple. Qu’importe si vous souffrez, car vous retournez vers la mer dont un seul regard calme et apaise vos esprits.

C'est merveilleux vous savez, c'est merveilleux de se sentir si proche et si loin. J'aimerais vous entretenir toujours, toujours, mais je dois me retirer et créer des illusions, des symboles pour faire parvenir mes messages car ma propre conscience existe. Mais un jour viendra, n'ayez crainte, car celui qui vit dans l'Éternel ne peut être attaché, ne peut être attaché.

Que celui qui vient de la Source retourne à la Source et que la goutte d'eau devienne la mer et qu'elle s'étende, qu'elle s'étende et couvre tous les continents.

J'espère que je ne fais pas fausse route en plaçant ma confiance en vous. Vous faites des efforts mais le chemin est long. L'effort est constant et vous apprenez, vous apprenez. Et ceci n'est qu'une faible comparaison de ce qui se sait et de ce qui surviendra, une très faible comparaison, car la lumière réfléchie devient la lumière réfléchissante. Les ombres reculent, se dissipent car la lumière éclaire et se répand. On ne peut pas cacher la lumière. Éloignez-là, éloignez-là d'ici et la lumière sera toujours et dans l'obscurité elle brillera, car la lumière donne le sens, la direction. C'est le vrai sens de la lumière.

Quand on est dans le noir, l'imagination se promène, crée des illusions mentales, des choses qui n'existent pas. Et tout à coup, la lumière revient. Alors ce qu'on avait cru prendre pour un serpent n'est qu'une illusion mentale. J'espère que vous comprenez, j'espère.

Je vais vous quitter un instant car je dois laisser la place à un autre qui s'occupe de vous en attendant que mon heure arrive.

Je dois vous dire que le mot "force" n'existe pas, le mot "puissance" n'existe pas. On est conscient un peu plus ou un peu moins, c'est tout. On est conscient un peu plus ou un peu moins: tout se trouve dans ceci, tout se trouve en ceci. On ne peut pas mesurer toute la conscience avec un corps comme celui que vous avez. La conscience ne se mesure pas. Une conscience, ça se reconnaît, c'est tout.

Je m'excuse de prendre votre temps mais il fait bon parler, moi qui reste dans l'ombre et qui attends mon heure. J'attendais le jour qui est maintenant venu de rendre ce que j'ai reçu et tel le lys se tournant vers la lumière et rendant hommage à celui qui lui fournit l'énergie nécessaire pour subsister, je me rends hommage et je rends hommage à l'Immuable, le non créé, la substance de mon âme qui englobe tous les êtres

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