La Spiritualité définit l'élan de l'âme ou l'ensemble de croyances et d’études qui traitent de l’être vivant en relation avec sa nature essentielle, son âme ou son Esprit, par opposition à sa nature matérielle, son incarnation et son apparition éphémère dans le monde. (Source : Wikipedia)
Cette définition me fait penser à un voyageur (l’âme), avec ses bagages (les croyances) et qui se prépare à faire un voyage (l’incarnation).
C'est un peu l’histoire du SCEAU DU COEUR.
Les mots ne sont pas les mêmes et décrivent de façon différente un voyage, un voyage qu’on nous avait proposé.
Après toutes ces années, où en suis-je rendu?
Ici, je vous propose un texte qui me représente bien. Les mots sont ceux des enfants, car je ne suis peut-être jamais devenu un adulte.
Comme toutes les histoires, elle commence comme ceci :
Il était une fois, il y a bien des années, je méditais sur le sort du monde et à notre époque, où tout est centré sur soi, je me demandais s’il y avait de l’espoir pour l’espèce humaine. Je me suis assoupi, ou peut-être endormi, et je me suis laissé entraîner dans mon imaginaire.
Laissez-moi vous raconter mon rêve qui s’est poursuivi pendant de longues années.
Dans ce rêve, je voyais un homme qui marchait tranquillement sur le bord d’un lac. Il semblait soucieux, la têteinclinée vers le sol et perdu dans ses pensées. Il remarqua au loin, un Enfant qui lançait des pierres dans un lac.
Il s’en approcha et lui dit : Tu sembles t’amuser!
- L’Enfant répondit : « Pas vraiment, et toi, tu sembles triste. »
Moi, je suis vieux comme le temps. J’ai parcouru mers et mondes, étudié toutes les sciences, travaillé la terre et maîtrisé le feu.
J’ai rencontré tous les Grands de ce monde. Mes conquêtes ont taché mes mains du sang de mes semblables et mes acquis sont aussi volatils que les grains de sable de cette plage.
J’ai tout possédé mais en fin de compte je ne possède rien qui pourrait donner un sens à ma vie. Je suis condamné à errer dans mon monde car les mots que j’aurais voulu entendre à mon questionnement ne sont jamais venus. Peut-être que ces réponses n’existent pas?
Regardant l’Enfant, qui inlassablement, lançait des pierres dans le lac, il lui demanda : Et toi, que fais-tu ici?
- L’Enfant le regarda, lui sourit comme seuls les enfants peuvent sourire et répondit :
Je vais te conter mon histoire. Je suis encore plus âgé que toi, à vrai dire, je n'ai pas d’âge, du moins, pas de la façon que tu interprètes le temps. Mais j’ai déjà vécu dans ton monde.
À chaque vendredi de chaque semaine, je m’étais donné comme mission de rendre quelqu'un heureux et la meilleure façon, était de demander pour eux l’Amour, car je savais bien que l’Amour est un cadeau de Dieu pour les gens de votre monde.
Alors dans mon esprit, je souhaitais à tous les gens que je rencontrais l’Amour dans sa forme la meilleure. J’essayais de voir en eux l’Amour que Dieu leur avait donné.
Quand je suis revenu dans mon monde, à tous les vendredis de votre temps, je viens ici et lance des pierres dans le lac. De temps en temps, elles rebondissent à la surface mais elles finissent toujours par tomber dans le fond du lac.
Ces pierres, ce sont mes pensées d’Amour que j’avais pour vous les humains. Alors je pense que si j’en lance suffisamment je finirai par remplir le lac.
Cette histoire m’a toujours resté en mémoire et même aujourd’hui, quand je vois un lac, s’il y a des pierres sur la rive, je ne peux m’empêcher d’en lancer quelques unes et je fais cela depuis des années.
J’ai oublié bien des vendredis depuis ce temps, mais je m’efforce au moins, quand j’y pense, de formuler des pensées d’Amour pour mes semblables et d’essayer de voir en eux ce cadeau de Dieu.
Je lance des pierres à ma façon et je me dis : J’aide l’Enfant à remplir son lac.
Adrien
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