« Quand la LUMIÈRE apparaît, les ombres et l'obscurité reculent, se dissipent. »
Le Sceau du Coeur

La marche vers le coeur de l'étoile - l'eau, le feu, etc...

09 novembre 2008

Il n'y a pas de chemin, il n'y a pas de sentier battus, il n'y a pas d'indication, il n'y a qu'une seule façon de se découvrir et c’est en recherchant la Vérité. Non pas la vérité sur ceux qui vous entourent, mais la vérité sur vous-mêmes.

Beaucoup de questions sont posées et les doutes subsistent encore.

Beaucoup de mots sont dits, beaucoup de phrases sont lancées mais les effets se font attendre. On joue avec les mots et on s'en emplit la tête, mais le mot non réalisé est comme la semence qui ne tombe pas dans la terre propice à sa germination.

Vous savez tous que vous devez faire des efforts, mais personne ne sait dans quelle mesure il peut entreprendre sa série de mortifications en vue de se libérer de l’emprise de son corps physique.

Vous vous demandez pourquoi la flamme doit bruler, et vous vous demandez pourquoi nous avons suggéré que vous alliez chercher cette eau (eau de Pâques) que vous tenez en réserve.

Nous croyons que l'heure est aux explications!

L'eau, sert à purifier le corps.

Le feu, sert à purifier le cœur.

Et dans la troisième étape, vous apprendrez pourquoi ces deux purifications mineures qui ne vous confèrent encore aucun grade, pourraient servir de palier afin que vous puissiez vous préparer àentreprendre la Marche vers le Cœur de l'Étoile.

Le premier devoir de chaque homme est de reconnaitre la vanité de posséder un corps physique et la vanité de croire que ce corps est le centre de son univers.

Permettez-nous de vous demander une question!

Qui est survenu en premier? Est-ce la Vie ou est-ce la mort? Est-ce que l'œuf est venu avant la poule ou la poule avant l'œuf?

C'est très simple. Réfléchissez...

Si vous croyez que le corps physique est l'aboutissement de la Vie, alors vous vous trompez lourdement.

Croyez-vous que la matière pourrait devenir ce récipient de cette chose si merveilleuse qu'estle pouvoir de différencier entre le réel et l’irréel, entre l’illusion de la matière et l'illusion de la pensée?

Est-ce que tout vient d'en haut, ou tout vient d'en bas?

Cessez donc de vous aimer vous-même et aimez donc les autres. Chaque fois que votre regard s'accroche devant le reflet de votre propre image, que voyez-vous? Vous voyez la vanité humaine, vous avez le sentiment que la Vie vous traverse, alors que toutes ces fonctions sont purement automatiques, purement végétatives et anémiques.

Nous plaignions les hommes, vous savez. Nous n'apprécions une bonne chose que lorsque nous la perdons. Un jour vous nous perdrez et vous devrez nous chercher par vous-mêmes. Riez! On ne rit pas tellement souvent ici, mais lorsque nous rions, c'est quand nous voyons ces supposés flambeaux qui tentent d'éclairer un chemin dont ils ne connaissent même pas où il débute, où il finit.

Nous ne croyons pas que l'homme, présentement, puisse parvenir à sa pleine destinée, car il est bien mal parti.

Il faudra des fléaux, il faudra des malheurs, afin que l'homme recommence à réfléchir, recommence à essayer de retracer ses Origines dans les temps passés.

Laissez-moi vous poser une autre question! Est-ce que la Vie peut partir d'un point plus haut, redescendre et remonter? Est-ce qu'une bonne chose peut se gâter et redevenir bonne?

Les hommes sont des égoïstes, ils croient tout posséder. Ne faites pas l'erreur des peuples anciens, qui croyaient pouvoir gouverner les Univers sur des foutaises.

Laissez-moi vous poser une autre question!

Vous croyez que vous allez vers une Vie meilleure, vous croyez que l'évolution telle que vous la connaissez vous conduira infailliblement vers la solution de toute chose?

Il y a des milliers d'années que l'homme pense ainsi. Il n'a jamais rien trouvé car son regard s'arrête à son reflet. Il n'a pas le courage de dire:«La Vie qui est en moi, l'Intelligence que je possède, ne viennent pas de moi. Je ne suis que l'instrument de la Vie et j'expérimente dans la matière la plus dense, afin d'aider ceux qui sont de l'autre côté, dans l’au-delà, et qui attendent le résultat de mes expériences.»

Je ne vous souhaite pas de mourir! Vous vous pensez prêts? Vous ne l’êtes pas du tout.

Vous vous complaisez dans vos malheurs. Croyez-vous que le malheur est nécessaire? Il ne l'est pas du tout. Le malheur vient du fait que vous ne savez pas utiliser vos ressources, votre potentiel.

Les hommes ont toujours raisonné ainsi. Ils se sont crus comme des dieux et ils ont instauré des religions, ont bâti des systèmes de vie.

Regardez autour de vous et que voyez-vous? Voyez-vous le bonheur? Voyez-vous ce sourire qui fait éclater le visage de cette espèce d'Amour de vivre. Que voyez-vous?

Vous ne voyez que des gens qui marchent à petits pas, la tête baissée vers la Terre, qui ont honte de se regarder eux-mêmes. Ils ont honte de voir la misère dans les yeux de leurs semblables, car la misère, ce sont eux qui en sont responsables.

Ils ont peur d'aimer, ils ont peur de regarder et de dire: Toi qui souffres...Viens t’appuyer sur moi, que ta tête repose sur mon épaule... Viens, je vais te raconter l'histoire du Vieillard; viens, je vais te raconter l’histoire de cet Enfant qui avait dans sa tête des rêves merveilleux, oui, des rêves merveilleux.

Cet Enfant a grandi et il s'est aperçu que ses rêves n'étaient pas vrais. Il a pleuré, il n'a pas pleuré à cause de l'irréalité de ses rêves, il a pleuré parce que les hommes ne peuvent plus rêver, parce que les hommes ne peuvent plus rêver à des mondes merveilleux. Voilà pourquoi l'Enfant pleure!

Regardez les Civilisations anciennes. On a tenté par tous les moyens de chercher Dieu dans un homme. Comment pouvez-vous trouver une chose si grande dans cette espèce de ramassis de matière que vous êtes. Vous n'êtes que des parasites de la Terre, ses déchets.

Réfléchissez. Nous espérons que vous ayez assez de courage pour vous regarder tels que vous êtes. Ne jouez pas à ceux qui ne savent pas, vous savez ce que vous avez à faire.

Tant pis. Je ne peux pas supporter tous les péchés de cet Univers abject et corrompu. Je m'en vais vers d'autres Cieux.

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