« Quand la LUMIÈRE apparaît, les ombres et l'obscurité reculent, se dissipent. »
Le Sceau du Coeur

L’être spirituel dans l'Homme, quel est le rôle de l'Homme?

- Je suis entouré et pourtant je suis troublé. Que m'arrive-t-il?

Vous cherchez trop. L'homme a toujours trop cherché. Il se regarde et pense qu'il est le commencement et la fin.

- Je sais ces choses. Ce ne sont pas ces choses qui troublent ma pensée. J'ai désiré aider les autres et maintenant je ne sais plus où je vais. M'as-tu abandonné? Que t'ai-je fait pour que tu te détournes de moi, que t'ai-je fait ?

Dis plutôt ce que tu n'as pas fait.

- Mais que dois-je faire, que dois-je faire ?

Comme tu le sais, la vie a existence en tout, en toi comme dans les autres. Prends conscience.

- Conscience de quoi, de la vie ? Ce n'est pas ça que je veux savoir. Que faisons-nous ici, pourquoi, faut-il que nous soyons ensemble et non pas ailleurs ? Réponds-moi, je veux savoir la vérité, je la désire.

Vous voyez le sentier, vous voulez y pénétrer mais il faut être prêt. Quel effort fais-tu?

- Tu ne fais que répéter mes paroles. Je veux savoir la vérité. Indique-moi la route,dis-moi ce qu'il y a à faire. Si je le peux, je le ferai.

Commence par te regarder toi-même. Que veux-tu que nous disions qui n'est pas connu ? Vous aimez mieux regarder les choses qui vous plaisent et tout ce qui ne fait pas votre affaire, vous l'ignorez.

- Non, ce n'est pas la réponse. Allons-nous vers un but précis ?

Vous avez un rôle, mais vous devez devenir universels, impersonnels.

- Ce n'est pas la réponse; je veux avoir une réponse. Suis-je ici en fonction d'une chose précise ?

Vous me faites pitié. Vous voyez le travail à faire, vous ne le faites pas. Ce n'est pas en marchant, en agissant dans des gestes désordonnés qu'on s'accomplit. Quel effort fais-tu par toi-même ?

- Ce sont mes réponses mais ce ne sont pas celles que je cherche.

Quelles réponses veux-tu ? Est-ce que je peux t'indiquer la méthode infaillible ? Elle n'existe pas. Cesse de tourmenter ton esprit,"Ferme ta bouche, ferme tes yeux et ouvre ton coeur." Voilà le secret : "Ferme ta bouche, ferme tes yeux, ouvre toncoeur."...

- Oui, mais nous vivons dans la matière.

Ce n'est pas une excuse. Vous voulez tout mais vous ne voulez rien. Est-ce que le Vieillard vous demande quelque chose ? Jamais. " Il ouvre ses yeux, Il ouvre sa bouche et ouvre son coeur, et vous vivez parce que son coeur est ouvert. Pour vous c'est le contraire. Votre coeur est fermé, vous croyez aimer et vous n'êtes pas capables de passer une heure, seulement une heure sans parler des gens, sans porter de jugements; et vous voulez tout avoir.

Quelle possession a le plus de prix pour vous ? Le désir de vous voir vous-même ou le désir de vous voir tels que le Vieillard veut que vous soyez ? Ne demandez donc plus de questions; faites donc l'effort. Je ne peux rien pour toi. Je te regarde agir et toute bonne action que tu fais, je l'attire à moi et je ferme les yeux sur toute mauvaise action. Si tu veux que je te regarde, agis donc en conséquence.

- Qui es-tu ?

Je ne suis que toi-même, rien que toi-même. Mais moi, je ne suis pas prisonnier, les chaînes ne me retiennent pas et mon regard est tourné vers Celui dont je tiens tout. Si tu veux que je vienne en toi, fais de-même.

- Pourquoi ne me donnes-tu pas la force d'agir ainsi ?

Ce serait trop facile. Regarde la vie; est-ce que c'est facile ? Nous t'avons dit de vivre avec les cycles, de regarder pousser la fleur; fais de même.

- Pourquoi ne m'aides-tu pas ?

Et toi, pourquoi ne m'aides-tu pas ? Ton regard reste ouvert et toutes les choses que tu vois, c'est ton monde, ton univers. Ferme les yeux afin que je puisse voir.

- Pourtant je suis sincère, je voudrais tant t'aider, je voudrais tant rendre service aux autres, m'élever, vivre dans le Vieillard.

Celui qui rentre dans le Vieillard ne revient plus dans la matière. Commence par vivre dans la matière, tire les leçons qui doivent être tirées : voilà le secret.

- Oui. Quel est le moyen?

Regarde ce que je fais, fais de même. Laisse-moi parler en toi, Moi, je ne connais pas le mal. Ferme les yeux, agis dans ce sens.

- Mais ce sont mes pensées, mes paroles. Tu ne fais que répéter.

Oui. Mais moi je sais, et toi, tu répètes. Voilà la différence entre nous : moi je sais, et toi, tu penses savoir. Pauvre toi, tu attends d'être dans la souffrance pour réaliser que tu as besoin d'aide; et pourtant, cette aide, c'est toi-même qui te l’apporte, car où tu vas, tu n'es toujours que toi­-même.

Quelque soit la voix que tu entends, ce n'est toujours que ta voix; laisse la parler. "Ferme la bouche, ferme les yeux et ouvre ton coeur. Ouvre-le, désire-le, souhaite-le."

Que toutes tes énergies soient dirigées pour que ton coeur s'ouvre. Alors le Coeur du Vieillard battra en toi et tes mains, tes mains me serviront, ta parole me servira et je pourrai aimer, aimer, car moi je sais et toi tu penses savoir.

- Ce ne sont que des mots, toujours des mots.

Insensé. Tu refuses l'eau qui pourrait t'abreuver, qui pourrait étancher ta soif. Regarde le lac, ne pense pas, plonge.

- Où trouverais-je l'énergie, la force ?

Refuse-toi toi-même. Que veux-tu que je fasse ? Je ne peux pas me sacrifier, car ma vie c'est ta vie; en mourant, tu meurs aussi. Ne te crois pas au-dessus des autres; tu es exactement com­me tu veux être.

Laisse-moi agir, prête-moi tes mains, prête-moi ta parole, prête-moi tes yeux et j'agirai.

Voilà ton rôle et le rôle de tous ceux qui sont ici. N'ayez donc crainte, cessez de chercher. Vous cherchez des solutions à des questions qui ne sont même pas posées, vous cherchez des réponses. Comment pouvez-vous comprendre? Vous ne savez même pas, vous ne pouvez pas imaginer ce que je suis; vous vous formez une image, un idéal, un reflet, mais l'image n'est jamais l'original, jamais.

- Alors descends en moi, agis à travers moi. Je t'accepte et je te veux.

Oui, maintenant je peux. Mais demain, est-ce que je pourrai, dans un an, est-ce que je pourrai ?

- Et si je pleurais, est-ce que ça t'aiderait?

Ton corps peut pleurer, mais je ne connais pas la peine. Cessez de pleurer, laissez-moi agir. Prête-moi tes mains, prête-moi tes mains.

- Mais je le veux.

Oui tu le veux. Alors, montre-moi vraiment que c'est vrai, montre-moi.

- Qui es-tu ?

Je suis toi-même, seulement toi-même. Je ne connais ni peine ni souffrance. Je veux agir, bénir, éclairer le monde, réaliser le Vieillard, apporter son message, l'Amour total.

- Mais nous ne pouvons agir dans le monde où nous vivons.

De belles excuses, toujours. Vous vous cachez derrière un nuage, vous vous cachez la Vérité, car la Vérité vous fait peur; vous vous voyez vous-mêmes tels que vous êtes, et encore vous difformez, vous changez toujours; vous vous cachez derrière un nuage, vous vous apercevez et vous vous demandez : " Qui est là?" Mais c'est vous, regardez-vous en face et n'ayez donc pas peur de vous voir tels que vous êtes.

Donnez-moi la chance d'agir et vous n'aurez plus aucune peine, car moi, je ne connais pas la souffrance, je ne connais que l'Amour. Je ne juge pas les gens car je suis les gens. Je maintiens mon regard toujours fixé sur le Vieillard.

- Alors, je t'accepte.

Maintenant, tu m'acceptes. Tu ne peux pas faire autrement. Ils sauront; c'est ainsi que sont les choses.

- Pourquoi être aussi dur pour moi ?

C'est toi qui penses ainsi. Je suis la Justice même; et je ne suis pas seulement toi mais tous les gens qui sont ici. Ils le savent fort bien.

- Mais il n'y a pas un peu d'espoir, de joie ? Est-ce que je peux entrevoir des jours meilleurs ?

Oui. La route est longue et sur la route il y a des épines et sur ces épines tu laisseras ton corps physique, car le chemin, la route, le sentier, ce n'est pas ton corps qui marche qui l'accomplit, c'est moi. Donne-moi la chance. Tu veux que je te montre le monde. Regarde autour de toi; les gens ont été formés pour tuer, pour blesser et d'autres pour souffrir.

- Sont-ils responsables ?

Non, car c'est l'énergie générée par l’homme qui les a rendus ainsi. Ils subissent leur propre colère, se détruisent eux-mêmes. Regarde ces gens et regarde qui les gouvernent. Vois-tu la foudre, la haine, la peur ? Ceci n'est pas de nous, c'est de vous.

- Nous savons toutes ces choses.

Alors, agissez donc. Ne venez pas me tourmenter. Agissez et j'agirai.

- Mais peut être dis-tu ces paroles parce que je suis troublé dans mes pensées. Je me demande quel rôle, quelle action je dois prendre?

Tu peux tout ici, si tu le veux.

- Mais je ne sais pas si je veux.

Alors, abstiens-toi, attends.

- Mais je fais souffrir des gens inutilement, je donne de l'espoir aux autres.

Tu ne donnes rien, les gens sont comme ça.

- Je préfère retourner.

Retourne, mais sache que je suis toi-même. Tu ne peux pas m'échapper. Éclipse-toi et laisse-moi agir.

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