Approchez, vous tous mes amis qui voulez savoir. Approchez, venez écouter ces paroles d'espoir. Approchez. Que la paix soit avec ceux qui souffrent.
Venez mes fils, nous avons une mission à accomplir; descendons au royaume de l'ombre. Venez, vous tous qui cherchez, venez à moi, venez; je vous apporte la bonne nouvelle, venez, venez.
Que cherchez-vous?
- Nous cherchons le paradis. Nous avons appris que le paradis existait quelque part et nous le cherchons.
Debouts les morts: Debouts les vivants: Approchez et suivez-moi, je vais vous présenter le Fils, celui qui détient la Lumière, celui qui détient le flambeau. Chantez, chantez. Voici le Fils! Voici le Fils!
Il descendit aux enfers et sa Voix portait, portait à l'infini. On venait entendre la bonne nouvelle.
Réjouissez-vous, réjouissez-vous. Je vous emmène, je vous emmène, je vous emmène au pays de la Lumière. Je ne suis pas l'Amour, je suis celui qui aime. Pais mes agneaux, pais mes brebis.
- Qui es-tu?
Celui qui sert, celui qui cherche, celui qui donne.
- Pourquoi es-tu ici?
Regarde ces gens, ils ont besoin de moi. Ils n'ont plus de corps; ils cherchent, ils ne trouvent pas. Je dois les emmener. Alléluia! Réjouissez-vous car l'homme de l'homme est venu. Il faut vous dépouiller, sortir de vous-mêmes.Mourir et renaître, renaître et mourir. Venez.
Que cherches-tu?
- Pourquoi je suis ici?
Qu'as-tu fait de ta vie?
- J'ai fait ce que j'ai pu.
Ce n'est pas assez. Que portes-tu sur toi?
- Je porte mes actions, tout ce que j'ai pu amasser sur cette Terre de malheur. Mais maintenant je vis dans le brouillard; je cherche et je ne trouve pas.
Le vêtement que tu portes n'est pas un vêtement. Il est formé de tes pensées, de tes aspirations, de tes malheurs, de tes bonheurs. Tu t'es revêtu de ce vêtement et maintenant tu dois le porter. Tout ce qui vient de toi doit être détruit. Oublie ce que tu es.
Referme tes yeux, endors-toi; il faut te reposer maintenant. Tu as beaucoup lutté, il faut te reposer; et dans ton sommeil tu pourras déchirer ton manteau, sortir de ta couverture. Il ne faut pas avoir peur, ferme tes yeux. Dormir! La mort est un long sommeil, pour certains un sommeil sans rêve, pour d'autres un sommeil de cauchemars, pour d'autres un sommeil merveilleux; mais tous doivent dormir. Le passage n'est pas facile: il faut mourir dans la terre, mourir dans la pensée, mourir dans l'âme et revivre dans l'esprit.
Dormez... Dormez mes amis. Laissez le sommeil vous purifier. Dormez... Dormez mes amis. Laissez la mort vous libérer. Dormez...
Et à l'infini, de l'infini, les paupières se sont fermées, la pensée s'est tue et l'homme dort; il se repose, il se prépare, il va faire le voyage vers le Vieillard.
Dormez...
Et ils fermèrent les yeux, et bientôt furent entraînés, l'ombre dans l'ombre. La Lumière qui scintille, l'ÉTOILE est là; on la voit à peine mais elle est là. Et d'un souffle, tous se sont endormis. Dormir pour mourir, mourir pour vivre.
Lentement, une à une, les pensées s'envolent, retombent dans la terre; les corps se font plus légers. Lentement, la semence s’ouvre; la plante va germer.
De la mort jaillit la vie.
Dormez...
Et le souffle passa, entraînant les bons comme les méchants. Le souffle les emportait. Les pensées tombaient une à une, et les corps se diluaient. Le souffle les portait plus loin. L'ÉTOILE à peine perçue, qui semblait pendre, suspendue, rien ne la retient, elle éclaire.
Dormez... Purifiez-vous. Laissez la terre prendre soin de la terre. Bientôt, vous allez vous réveiller.Quand le Souffle du Fils s'étendra sur vous, la Lumière reviendra.
Un grand Souffle passa.
Réveillez-vous. Venez dans ma demeure, venez...
Oui. Regardez cette Lumière; n'est-elle pas belle? N'est-elle pas éclatante?
- Oui, mais ce n'est pas le paradis.
Vous devez franchir une autre étape. Prenez ici toute l'énergie dont vous avez besoin. Je vais vous emmener.
Des mois passèrent. Ces mois pour vous sont comme des secondes: le temps ici n'a aucune mesure.Ils se préparent pour le jugement.C'est l'époque la plus difficile à passer; personne ne peut y échapper. Ceux qui ne veulent pas, retournent, se rendorment, rêvent à des vies impossibles, mais tôt ou tard, ils devront faire face au jugement.
- Qui nous jugera?
Cette Partie de vous-mêmes qui est parfaite. Tous les actes, tous les gestes de votre vie, vous allez les vivre. Mais vous allez les vivre dans les émotions des gens sur lesquels ces émotions, ces faits, ces gestes ont eu quelque effet. Vous allez ressentir tout ce que ces gens ont ressenti, et ainsi juger si tout ce que vous avez fait a été motivé, justifié, tous les bons moments de votre vie, toute la joie que vous avez semée, toute la haine que vous avez semée.
Préparez-vous, ceci peut durer longtemps.
Voilà ta vie. Voilà vos vies. Si tu as fait souffrir, tu souffriras. Si tu as fait qu'on t'aime, on t’aimera et chaque sourire que tu as fait naître sur les lèvres de tes semblables, tu le sentiras au plus profond de ton coeur. Chaque larme que tu as fait verser, tu la souffriras dans le plus profond de ton coeur. Et si tu parviens à passer, tu verras le Vieillard et tu trouveras ta place.
Je ne peux plus rien pour toi. Je ne peux plus rien pour vous: Allez, l'heure du jugement est arrivée.
- Toi, peux-tu répondre à ma question?
Si je peux t'aider, je le ferai.
- Comment se fait-il que chaque homme, chaque femme doive passer par ces étapes?
Quelques privilégiés peuvent sauter ces sphères d'activité post mortelle comme vous les appelez, mais personne n'échappe au jugement. Vous demandez la justice? La justice, c'est le jugement. Il n'y a pas d'autre justice. Certaines personnes ont le privilège de pouvoir subir leur jugement avant leur mort physique;ce sont les grands Saintsque vous avez connus. Ils sont si peu nombreux. Mais ce privilège peut être accordé de temps à autre à celui qui peut mourir dans sa chair, dans sa pensée, dans son esprit.
- Tous les gens peuvent espérer? Le peuvent-ils?
Tous les gens peuvent et doivent espérer, c'est l'unique but de la vie; retourner dans le Vieillard, retourner dans le Vieillard, grandir l'Amour de son coeur. Plus vous L'aimerez, plus Il pourra aimer.
Tu vois ce que tu as fait ce soir: tu es descendu aux enfers apporter un message d'espoir, une lueur de salut. Tu as entraîné à ta suite beaucoup de gens, tu les as entraînés vers la Lumière et quand ce sera ton tour, quand tu franchiras ces Portes, tous ceux que tu as aidés viendront vers toi, ils formeront une haie, ils formeront des remparts et tu t'envoleras directement, tu verras la Lumière.
Il faut prier, prier pour ceux qui sont sans secours, qui sont prisonniers dans cette atmosphère; c'est la seule chose que vous pouvez faire. Priez pour eux et eux, d'où ils sont, voient vos prières, entendent vos prières, prennent cette énergie et peuvent regarder plus haut.Alors les anges qui sont en charge de l'humanité,qui ont pour mission d'aider ceux qui traversent, peuvent alors descendre dans cette sphère et aider ceux qui s'y trouvent, car la prière, la pensée d'amour que vous avez eue pour ces êtres, a créé une étincelle, une petite lueur de Lumière si petite mais combien visible pour celui qui pendant des siècles marche dans l'obscurité.
Soyez heureux de pouvoir prier; soyez heureux de pouvoir aimer; soyez heureux de pouvoir pleurer. Vous les mortels, vous êtes les héritiers du ciel. Nous, nous n'avons jamais eu de corps; nous existons parce que vous existez. Ne t'attarde pas avec moi. Je fais mon devoir, tu fais le tien.
- Qui êtes-vous?
Je suis le Fils. Je me prépare à entrer dans la matière, à pénétrer les mondes physiques. Je me prépare à accomplir ma mission. Le Vieillard ne peut plus rien pour moi; je dois tout redécouvrir, je retombe. Que la paix soit dans ton coeur.
- Mais qui êtes-vous, vous?
Nous sommes tous les gens que tu as aidés.
- Mais vous êtes une multitude! Je vous ai aidés?
Beaucoup plus que tu ne le crois; il n'y a pas une parole qui ne soit prononcée sans que nous l'écoutions; il n'y a pas une pensée qui ne soit émise sans que nous la voyions. Dans nos nouveaux corps, nous avons la possibilité de lire les pensées des humains. Nous avons la possibilité de communiquer avec vous. Nous communiquons sous forme d'images; nous les envoyons vers vous et sans vous en apercevoir, nous vous dirigeons. Si vous croyez en nous, nous vous aidons; plus votre Foi est grande, plus nous vous aidons. Nous dégageons la route.
- Mais moi, je vous ai aidés?
Beaucoup plus que tu ne le crois: tu sauras un jour.
Il vaut mieux que tu retournes maintenant. Regarde, on vient à ta rencontre, on te protège.
- Qui sont ces gens
Tu ne les as jamais vus? Pourtant ces gens sont comme toi; ils sont dix-sept avec toi. Vous n'avez pas été choisis, vous avez choisi vous-mêmes. Vous écoutez, vous transmettez. On vous appelle « Les Écouteurs du Cosmos.»
- Mais, je ne fais pas partie de ces gens là, moi.
Si tu le dis. Ceci importe peu. Tout ce qui est connu par un est connu par l'autre. Il ne faut pas que tu te fasses d'illusion, tu sais. Ah oui! tu partiras, mais tu reviendras toujours à un moment ou l'autre.
- Mais, qui me dit que je vais vers la Vérité. Je suis responsable, je le sais; je n'ai pas peur pour moi-même, j'ai peur pour les autres.
Tu peux les aimer.
Ah! Je les aime; tu sais fort bien que je les aime.
Eux aussi, ils t'aiment. Alors?... Laisse parler le coeur, laisse parler ton coeur. On ferme les yeux, et le coeur, tel un bourgeon au printemps, s'épanouit et éclate. L'Amour se répand, cache les défauts, cache les bêtises et unit. Le coeur devient la pulsation, la pulsation devient la Vie et la Vie, c'est merveilleux.
- C'est si merveilleux, mais c'est difficile d'aimer, de ne pas voir les tendances, de ne pas voir les défauts.
Laisse parler le coeur des gens. Ne juge pas le regard avec le regard; ne juge pas les gestes avec les gestes. Regarde les deux mains qui se tendent; elles t'offrent le plus beau cadeau que tu puisses espérer:la Confiance, la Foi et l'Amour. Aimer en silence, aimer sans pouvoir le dire, aimer pour le plaisir d'aimer, c'est si merveilleux. Dépouille-toi du vêtement de la terre.
- Aimer! Oh! Toi mon Père, Celui qui connais et qui diriges, Celui qui aimes, regarde la Vie, regarde les hommes et pour l'Amour, aide-les, aide-les.
Nous ne pouvons pas aider. Nous pourrions faire les plus grands prodiges mais les hommes ne comprendraient pas. Il faut qu'ils souffrent dans leur chair, qu'ils souffrent dans leur moral car c'est par la souffrance qu'ils apprennent. C'est la seule façon.
Retourne. Retourne et ne refuse jamais de prières à ceux qui te le demandent, ne refuse jamais une prière à celui qui te la demande, qui qu'il soit. S'il te demande de prier, alors prie, jusqu'à temps que les deux genoux te deviennent en sang, jusqu'à temps que la tête t'éclate, mais prie, prie.
Ne refuse jamais une prière à celui qui la demande; vous pourriez en avoir besoin, beaucoup plus que vous ne le croyez. Souvenez-vous des paroles: " Tout ce qui est fait à votre frère est fait pour moi."
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