« Quand la LUMIÈRE apparaît, les ombres et l'obscurité reculent, se dissipent. »
Le Sceau du Coeur

L'ange de la puissance et l'orgueil

Je suis l'Ange de la puissance; je me nourris de l'orgueil des hommes; tous mes sujets sont à mes genoux. Je suis l'Ange de la puissance; fermez vos yeux, mortels. Je suis l'Ange qui se nourrit de votre orgueil. J'ai des millions de sujets; je suis l'Ange de la puissance.

Admirez-moi. À genoux, baissez vos yeux. Je me nourris de l'orgueil; j'ai des millions de sujets; tous me sont soumis. Je règne dans les univers et jamais je ne serai anéanti. Je me nourris de l'orgueil de l'homme; courbez la tête, vous êtes mes adorateurs, vous êtes mes sujets.

- Tu ne peux pas exister.

Arrière mécréant, tu m'adores comme les autres.

- Non, je refuse la vision que tu m'imposes.

Je ne t'impose rien. Je suis toi-même et je suis l'orgueil, l'orgueil.

- Je te refuse, je te refuse.

Comment peux-tu me refuser, je suis dans chaque homme. Courbez la tête, je suis votre dieu.

- Tu n'existes pas.

Tant que les hommes existeront, j'existerai. Vous êtes mes sujets, je tire ma substance de vous.

- Nous savons fort bien que nous sommes humains mais nous ne voulons pas te servir. Éloigne-toi de nous.

Ah, ah, ah ! Comment m'éloigner de vous? Vous m'appartenez; je suis vous, vous êtes moi.

- Je te refuse, va-t'en.

Ah! Comment peux-tu me commander ? Je suis le dieu des hommes; en vous je vis. Vous me nourrissez, chacun de vous. Je suis vous.

- Arrière de moi. Je ne veux pas que tu t'imposes. Va-t'en, va-t'en.

Hum, hum. Tous ici m'aiment et je reste.

- Je ne peux pas accepter ceci; tu ne peux pas rester.

Vous m'aimez, je reste. Comment pouvez-vous me chasser de vous-même? Je suis vous. Courbez la tête, vous êtes mes sujets.

- Nous ne sommes pas tes esclaves. Arrière, retire-toi de nous; retire-toi de nous.

Jamais. Je vis en vous. Êtes-vous capable de refuser, de me refuser pour un instant? Si oui, alors je reviens plus fort car je me nourris en vous.

Courbez la tête, vous êtes mes sujets.

- Non. Je te vaincrai.

Tu ne peux rien contre moi.

- Je te vaincrai même s'il faut que j'y laisse ma vie. Je te vaincrai, je te vaincrai.

Tu ne peux pas me vaincre. Vous êtes mes sujets. Courbez la tête, humains, je vais me fâcher. Vous voulez voir ma puissance? Attention à vous, je suis méchant car je me nourris de vous-mêmes. Courbez la tête.

- Jamais. Je lutterai, je lutterai. Je m'élève en moi-même, je m'unis à la Partie la plus parfaite de mon Être, je m'éloigne de ce corps, je réintègre ma demeure, là où tout est Amour, tout est Sagesse. Arrière. Tout ce qui vient de mon corps n'est pas moi, car je suis le Fils et j'affirme, j'affirme très haut que le Vieillard est mon Père. Retire-toi.

Je m'en vais; je reviendrai.

- Arrière, arrière.

Je suis vaincu mais je ne suis pas mort. J'attends ma chance; je vous briserai. Vous n'êtes pas aussi puissants que vous le pensez.

- Peut-être nous, nous n'avons pas ta force. Mais toi, tu es une illusion, tu ne vis pas, tu n'existes que parce que les hommes ont bien voulu que tu existes, mais viendra un temps ou tu t'évanouiras.

Ose regarder, ose regarder la Demeure du Vieillard. Tu ne le veux pas, tu ne le pourras jamais, car, lorsque le Vieillard, de son Trône, pose son regard et englobe les Univers qu'Il soutient de ses deux mains, alors la Lumière apparaît; et quand la Lumière apparaît, tu n'existes pas. Va-t'en, tu n'es pas de moi.

La vie est longue; nous nous retrouverons.

- Jamais, jamais.

La vie est longue. N'aie point de défaillance, je te surveillerai, toi comme les autres. Ma vengeance est en suspens.

- Tu ne peux rien contre nous. Nous sommes les fils du Vieillard, nous avons mis notre confiance en Lui et Il nous tient sous son regard. Le mal n'existe pas quand le Vieillard nous regarde.

Lui-même périra.

- Non. Le Vieillard n'est pas orgueilleux. Il ne sait même pas ce que signifie le mot orgueil. Il n'a pas créé ce mot. C'est nous, c'est de nous seuls. Ton existence est temporaire.

Ah: Je vivrai tant que les hommes vivront.

- Mais tu ne vivras pas dans mon coeur, car dans mon coeur il y a le Vieillard. Je L'ai appelé et il vit là, caché dans le fond de moi-même. Il attend son heure, Il attend que je Lui ouvre la porte. En attendant, Il entretient la flamme, une toute petite flamme, mais cette flamme est suffisante pour que j'aie toute la force nécessaire pour aller jusqu'au bout.

- Je Le sens et je Le désire.

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